Irenée Gagnon 9e géneration Irenée Gagnon est né à Arthabaska le 31 juillet 1873. Fils de Eugene Gagnon et de Virginie Fortin, il est élevé dans le rang 11 d'Arthabaska, [canton de Chester] ou appelé aussi rang Chicago. C'est le peu que nous savons de son enfance. Premier mariage le 1 septembre 1891 à Arthabaska. Irenée Gagnon épousa en première noce, Sara Marchand, fille de Onézime Marchand et de Rose-Lima Guilbert. Ce Onézime Marchand avait épousé premièrement le 1 juin 1855 à Arthabaska, Philomène Lemire. Puis un deuxième mariage le 16 février 1863 à St-Grégoire avec Rose-de-Lima Gilbert, fille d'Antoine Gilbert de de Madeleine Poirier. Onézime Marchand était fils de François Marchand et de Marguerite Bourbeau-Beauchesne. Et François Marchand, fils de Simon Marchand et de Marie-Louise St-Cyr. Et Marguerite Bourbeau-Beauchesne, fille de Charles Bourbeau-Beauchesne et de Agathe Deshaies-Tourigny. C'était une famille de cultivateur à Arthabaska. Sara Marchand est née le 19 septembre 1869. Donc elle était près de 4 ans plus agée que Irenée. C'est aux Etats-Unis qu'ils habiteront, à Central-Falls dans l'état du Rhode Island. Ils restèrent à logement. Irenée travaillait à Woonsocket près de Centrals-Falls pour la compagnie 'Cornette'. Il livrait du charbon en poche de 50 livres. Il le livrait avec sa voiture et ses deux chevaux. Il y gagnait $13.00 par semaines, et faisait ses commissions le soir. Aux Etats-Unis le jeune couple eut en tous 6 enfants. 1-Rose-Emma, née 30 juin 1892 à Tingwick 2- Il est dit que les noms des autres enfants sont Antoinette Gagnon, 3- Angéline Gagnon et 4- Aimé Gagnon. Deux de ceux-ci doivent être les jumeaux de 1898. 4- Ida Gagnon née 9 décembre 1897 à Central-Falls décédée le 16 décembre 1973 à Central-Falls, 76 ans. Décédée du diabète. marié le 23 juillet 1923 aux Etats-Unis à Central-Falls Joseph Fugère né 4 juin 1898 Lebanon, New Hampshire U.S. (autre source 5 janvier) décédé le 19 décembre 1972, 74 ans. Ida était diabétique. En dernier elle paralysa et a été dans le coma pendant 6 jours. 3 enfants: 1- Clarence Fugère né 7 février 1925 Central-Falls demeure à Cumberland Hill R.I. marié avec Evelyne Dormagé né 5-10-1924 4 enf.Robert,Darlène,Karen, Wayne. 2- Normand Fugère né 7 novembre 1926 Central-Falls demeure à Lincoln R.I. 1°mariage 6 septembre 1948 Woonsocket RI, Clara Bérubé née 12 septembre 1923 Woonsocket, décédée 6-9-1968 2 fille adopté: Céline m. avec Michael Johnson, ont 2 enf. Sarah et Stéphanie Jeannine m. avec Charles O'Leary, ont 1 enf. Jenna 2°mariage 29 octobre 1981 Pawtucket RI, Hélène-Gertrude Pontbriand, née 25 octobre 1931 Valley Falls RI 3- Noel Fugère né 25 décembre 1931 à Central-Falls demeure à Wilmington au Massachussett marié le 30 mai 1953 Central Falls RI avec Estelle Tougas née 9 décembre 1931 2 enf.Jeanne m. Donald Gilkrist, enf. Joshua Diane m. Clark Jefferson, enf. Sawyer, Dana, Jacqueline, Joanna 5- Enfant né et décédé le 26 avril 1898 à Woonsocket inhumé à Arthabaska 6- Enfant jumeaux avec l'autre né et décédé le 26 avril 1898 à Woonsocket inhumé à Arthabaska Le beau-père de Irenée Gagnon, Onézime Marchand, est décédé à 84 ans, le 27 avril 1918. Disons en passant que Sara était la jeune soeur de Louise, la femme de Rémi; donc les deux frères mariés aux deux soeurs. La tradition veut que Irenée courtisait Louise d'abord, mais Rémi la lui vola lors d'une absence prolongée de son frère. On devine la peine profonde, mais monsieur Marchand, bon père de famille, présenta Sara au jeune Irenée. Tout est bien qui finit bien. Selon le recensement de 1891, Onésime Marchand était cultivateur. Sara savait lire mais elle ne pouvait pas écrire. Sara était reconnue comme étant bonne, patiente, propre, couturière mais elle avait une santé fragile. Huit ans après son mariage, Irenée avait déjà refermé trois cercueils d'enfants et sa femme mourra en donnant naissance à deux jumeaux qui mourront eux aussi et seront placés dans le même cercueil, celui de leur mère; c'était le 26 avril 1898. Les trois premiers enfants furent inhumé dans l'un ou l'autre des cimetières de Central-Fa11s où Woonsocket. Sara Marchand est décédée à Woonsocket. Les corps furent transportés par train jusqu'à Arthabaska, là ou l'inhumation eu lieu. Veuf à 25 ans, seul avec une petite fille qui n'avait pas deux ans, il visite une cousine de sa mère, Rosalie Fortin mariée à Pierre McNei1. Ces cousins de grand-mère Gagnon demeuraient tout près de chez elle. On y accueillit volontiers la jeune Ida. L'aînée des six demoiselles McNei1, Alphonsine, deviendra la seconde épouse d'Irenée. Le mariage eut lieu à l'église Notre-Dame à Central-Fa11s, le 26 septembre 1901. En ce temps là, le mariage se célébrait durant une messe, mais les messes se célébraient le matin; il fallut aviser autrement. Alphonsine accompagnée de sa soeur Joséphine et de la jeune Ida, arriva au cours de la journée. On se rendit immédiatement au presbytère pour un mariage sans messe. Les nouveaux époux continuèrent de vivre aux Etats-Unis où Irenée possède un magasin - genre dépanneur comme on dirait aujourd'hui - et cela jusqu'en 1904 alors que grand-mère Gagnon offre de vendre la terre à son fils. Alphonsine elle; travaillait dans les 'facteries'[couture]. Alphonsine vou1ait que Irenée achète la terre de Tingwick. Ce qui fut fait le 17 mai 1904. Le prix est de 2200 dollars. Irenée lui remit 1200 dollars. C'est donc le retour au Québec. Sur ce chemin de retour, Irenée voit pour la première fois une automobile; elle sont bien rares à cette époque. En 1928, un seul homme de Tingwick en possédait une; Napoléon Baril. C'est donc sur une terre que désormais Irenée et Alphonsine élèveront leurs onze enfants. Le bon air de la campagne semble faire du bien à tous et désormais il n'y a plus pour Irenée de petits cercueils d'enfants. Irenée déménage sur la terre au printemps 1904, mais par contre il n'a jamais aimé la terre. Il n'aimait pas non plus avoir des dettes. Il aimait mieux recevoir une paye à tous les semaines. Et en tant que cultivateur, les payes ne viennent pas à toutes les semaines. D'un autre coté, il aimait mieux élever ses enfants en campagne. Alphonsine McNei1 est née le 20 juin 1874 à St-Va11ier. Son nom de famille est d'origine écossaise. Si on pouvait établir la généalogie des McNei1, on se retrouverait avec une très ancienne famille. La première mention remonte vers l'an 1040 au 11e siècle sur l'île de Barra à l'ouest de l'Ecosse. Le clan McNei1 contrôlait cette île et y possédait un château. C'est Angus McNei1 qui est venu au Canada au 18e siècle. Il est l'ancêtre d'Alphonsine. Enfants de Irenée Gagnon et de Alphonsine McNei1 1- Angéline Gagnon née le 12 juillet 1902 à Central-Falls. décédée le 20 février 1960 à Beckerley Rhode Island USA C'était une femme délicate. Elle épouse le 23 mai 1927 à Central Falls R.I. Omer Baril né le 15 décembre 1902 décédé le 5 janvier 1988 à Central-Falls âgé de 85 ans. 2 enfants de ce mariage 1-Roger Baril m. à Sylvia Ann 2 enf.Roger Jr. et Brian 2-Pauline Baril m. à ? Morgan 8 enf. Jean-Paul 1955, Christine 1956 Denise 1958, Pauline 1959. 2- Aimé Gagnon né le 28 août 1904 à Tingwick décédé le 10 juin 1993 à l'Hôtel-Dieu Arthabaska marié le 8 juillet 1930 à Tingwick Armande Boutin née 10 août 1909 à Tingwick décédée le 1 juillet 1993 à Warwick. [voir 10e génération] 3- Oscar Gagnon né le 19 novembre 1905 à Tingwick décédé le 4 octobre 1984 à Montréal à 78 ans 10 mois. l-mariage le 27 février 1933 à Tingwick Valéda DeSerre née octobre 1909 à Tingwick décédée le 2 avril 1950 En 1934, Oscar fit de l'appendicite. 5 enfants de ce mariage. 1-Guy Gagnon né le 13 février 1934 à Montréal Il demeure à St-Hubert, 2 enf. Yves et Lucie 2-Thérèse Gagnon née 3 juin, 1er mariage à Louis Lemaire (belge) 2e mariage le 30 décembre 1961 à Jacques-Cartier,Louis Grandry Ils ont un garçon, Richard Grandry. 3-Yvan Gagnon né le 21 décembre, marié à Monique Henrichon [St-Hubert] ont 2 enfants Jean et Sonia 4-Gaston Gagnon né le 20 mars, marié à Hélène Béliveau [St-Jean] ont 2 enfants: Annie-Claude et Julie 5-Anita Gagnon née 1 octobre 1946, marié à Jean-Paul Plante [chauffeur de taxi] ont 2 enfants: Manon et Josée Oscar se remaria le 5 septembre 1959 à L'Assomption avec Aurore Chenard veuve de Wilfrid Pauzé Elle est née le 14 juin 1903 et décédée le 5 mai 1981 à Greenfield Park, 77 ans. 4- Eveline Gagnon née le 14 juillet 1907 à Tingwick Elle est au couvent en 1928. Le 26 août 1930, elle entre en vie religieuse dans les soeurs Notre-Dame sur la rue Sherbrooke à Montréal. Au printemps 1975, elle est opéré pour un cancer de l'utérus. 5- Antoinette Gagnon née le 13 juin 1909 à Tingwick décédée le 7 décembre 1994 à Montréal Elle épouse le 23 septembre 1939 à St-Pierre Apôtre à Montréal Rodolph Clément né le 24 mai 1904 décédé le 2 novembre 1984 à Longueuil. 80 ans. Ils ont une fllle adoptive 1-Suzanne Clément née le 26 novembre 1942, qui épousa Pierre Bonaventure [2 fils]Richard et François. C'est chez Antoinette que Alphonsine McNeil viva ses derniers jours. 6- Wilfrid Gagnon né le 15 décembre 1910 à Tingwick décédé le 9 juin 1975 à Danville à 64 ans et demi. Il épousa le 25 août 1936 à Ste-Clothilde Corinna Desfossé née le 30 décembre 1919 à Ste-Clothilde de Horton. Wi1frid après s'être marié demeura à Ste-Clothilde quelque mois, puis travailla comme débardeur au port de Montréal. Après quelques années, la famille déménagea à Asbestos où Wilfrid travailla à la mine d'amiante John's Mansville. Il s'acheta une terre à Danville où il demeura jusqu'à sa mort en 1975. Sa veuve vendit cette terre en 1980. Wilfrid avait un os de la colonne brisé. 7 enfants: 1-Georges Gagnon né 26 juin 1937, marié à Mayonie Héron anglaise née le 22 novembre 1943 [Grandfie1d Park] Leurs enfants: -Thérèsa née 10 septembre 1963, marié 5-10-1996 Laprairie Michel Bourque né 26 octobre 1965. -Richard né 18 avril 1966 2-Simone Gagnon née 10 septembre 1939, marié le 18 avril 1965 à Yves Martineau [Mascouche o.] Leurs enfants: -François né 20 juillet 1966 à Montréal -Nathalie née 21 mai 1968 à Montréal, marié 20 juillet 1996 Benoit Sauvé enfants: Mathieu né 3-1-1994 et Marie-Claude née 11-9-1997. 3-Gisèle Gagnon née 20 juin 1941, marié le 12 août 1967 St-Adolphe Howard Pierre Beauchamp Leurs enfants: -Marc né 20 mai 1968 St-Adolphe Howard -Sylvain né 1 novembre 1972 St-Adolphe Howard marié 15-2-1997 St-Jérôme, Karine Sobel née 28 février 1971 Paris,France. 4-Léo Gagnon né 30 avril 1944, marié le 20 août 1966 à Danville à Lucie Coté [Danvi11e]née 23 juillet 1945 à Danville Leurs enfants: -Daniel né 5 juillet 1967 à Danville, conjoint de Denise Vandal enfants: Gabrielle née 23-12-1990 et Claudia née 26-3-1994 -Julie née 12 novembre 1971 Danville 5-Yvette Gagnon née 30 mars 1945 à Montréal, marié le 26 août 1967 à Danville à Gilles Fennety [Asbestos] né 29 décembre 1943 à Danville. Leurs enfants: -France née 4 octobre 1968 Asbestos marié 21 janvier 1996 Los Angeles U.S. Jerry Mulkey né 22 mai 1955. -Patrick né 16 juin 1970 Arthabaska marié 29 avril 2000 Ile Perrot,Chararch Akhavan née 27-1-1961 Rabat Maroc -Isabelle née 19 mai 1975 Arthabaska conjointe de Patrick Chassé né 24 juin 1973 Asbestos enfants: Mégane né 4-11-1998 Sherbrooke, et Dérek né 13-11-2000. 6-André Gagnon né 24 avril 1948, marié 14 août 1971 Senneterre Abitibi Angèle Provost. Deuxième conjoint, France Horth 7-Denis Gagnon né 31 décembre 1956, marié le 21 août 1976 Sherbrooke Carole Hébert née 26 juillet 1957. Habite Neuchate1. Leurs enfants: -Alexandre né 26 août 1978 -Jonathan né 24 juillet 1982 -Isabelle née 4 janvier 1984, marié ??? enfant, Sarah Gagnon-Alan née 17 juillet 2001. 7- Alice Gagnon née le 15 juillet 1912 à Tingwick décédée le 23 janvier 1925 à Tingwick à 12 ans ½. décédée de rhumatisme inf1amatoire. 8- Maurice Gagnon né le 3 avril 1914 à Tingwick décédé le 26 juin 1992 à l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska [inhumé à Tingwick] marié le 15 août 1939 à Ste-Séraphine Noëlla Lupien née 26 février 1920 à Ste-Séraphine Séparé de son marie. Maurice travailla pendant 30 ans [1943-73] à la John-Manvi11e à Asbestos. Ensuite demeure avec son fils Michel sur une ferme à St-Rémi de Tingwick et à partir de août 1983, au village de Tingwick. 7 enfants: 1-Rémi Gagnon né 15 avril 1941 Asbestos, psychologue marié 19 juillet 1969 Ste-Elisabeth Warwick, Monique Morin née septembre 1947 Ste-Elisabeth Warwick Enfants: -Martin né septembre 1972 -David né 21 février 1975 2-Jacques Gagnon né 1 mai 1943 Asbestos, camionneur marié 23 novembre 1963 St-Jacques Leeds, Gertrude Bolduc née juin 1943 St-Jacques Leeds Enfants: -Jacques né 30 avril 1964, marié mai 1989 Marie-France Peterson enfants:Mathieu né ?, Simon né 6-5-1991 -Denis né 12 septembre 1967 -Stéphane né 24 février 1978 3-Michel Gagnon né 29 novembre 1944 Danville, cultivateur, célibataire 4-Thérèse Gagnon née 19 mai 1947 Danville, institutrice marié décembre 1970 Montréal, Denis Domingue, instituteur né 9 octobre 1946 Enfants: -Alexandre né 5 décembre 1974 -Hélène née 28 décembre 1976 5-François Gagnon né 27 juin 1949 Asbestos, Expéditeur au journal LaPresse marié 18 juillet 1970 N.-D. Montréal, Denise Domingue née 15 octobre 1939 Enfants: -Jean-François né 8 juillet 1972 -Mélanie née 8 novembre 1976 6-Richard Gagnon né 29 septembre 1950 Asbestos m. 29 sept. 1979 Montréal Diane? 7-Denise Gagnon née 15 janvier 1955 Asbestos, habite Repentigny [secrétaire] marié 6 déc.1975 à St-Gilbert Montréal, Pierre Charron Enfants: -Caroline née 23 novembre 1981 -Julie née 12 octobre 1983 9- Aurèle Gagnon né le 28 janvier 1917 àTingwick marié le 15 janvier 1941 à St-Louis de France à Montréal Martine Roy né 29 novembre 1912 à Petit-Rocher Nouveau-Brunswick décédée le 18 février 1996 Longueuil Il demeure à Longeui1. Il travail d'abord pour Henri Roy, puis ensuite pour un M. Croteau de St-Pau1. Ensuite vers l'âge de 18-19 ans il quitte Tingwick pour Montréal. A 22 ans il s'engage volontairement dans l'armée. La deuxième guerre mondial commence. Lors de l'armistice, il est utilisé comme policier pour aller chercher le monde et les envoyer à la guerre. Il demeura policier jusque vers 1950. Il travailla un certain temps au cimetière Cote des neiges sur le mont Royal. Ensuite il est un gars de maintenance dans des édifice. Martine a déjà une fille: 1-Françoise née 26 septembre 1934 (autre source 26 décembre 1932) marié à Claude Bé1and décédé septembre 1984 Longueuil Enfants: -Michel -Serge -Manon -Claude -Marie-France -Josée Enfants de Aurèle: 2-Denise Gagnon née novembre 1942 décédée accidentellement à 9 ans par truck décédée le 22 août 1952 Longueuil 3-Colette Gagnon née 4 mars 1944 Longueuil, célibataire, décédée vers 1999 Enfant: -Sylvain 4-Gilles Gagnon né 8 août 1946 Longueuil marié le 31 octobre 1970 Sherbrooke, Huguette Bé1iveau Enfants: -Françis né -Joanie née 4 juillet 1988 5-Diane Gagnon née 27 septembre 1947, célibataire Enfants: -Patrick né 15 septembre 1973 -Jimmy née 24 avril 1978 10- Réal Gagnon né 21 avril 1919 à Tingwick marié le 24 octobre 1942, Ste-Catherine de Montréal Fernande Langlois née 8 août 1924 Montréal Il demeurent à St-Hubert. Ils ont déjà eu une ferme. En 1974, Réal est opéré pour un ulcère d'estomac et en 2002 opéré dans les jambes. Enfants: 1-René Gagnon né 21 novembre 1944 Montréal marié 10 mai 1969 St-Hubert, C1audette Beaulieu née 27 décembre 1947 Ile Ste-Hélène Montréal Enfants: -Martin né 8 juillet 1971, conjoint Nancy Leblanc né 21 avril ? enfants: -Maude née 10-11-1998 -Nancy née 4 janvier 1973 St-Hubert, conjoint Dominique Thériault enfants: -Allissa née 27-1-1998 Beloeuil -Annie née 23 novembre 1974 St-Hubert, conjoint Robert Pitre enfants: -Emma née 13-11-1997 St-Jean-Baptiste Rouville 2-Lise Gagnon née 12 janvier 1946 Montréal marié le 23 juillet 1966 St-Hubert, Carol Martel né 13 novembre 1943 Ste-Marie de Monnoir, Marieville Enfants: -Réjean né 18 février 1967 Ste-Marie Monnoir marié 18 juin 1988 Marieville, Carole Mailloux née 27 juin 1967 Ste-Marie- Mon. enfants: -Louis-Charles né 6 décembre 1993 Richelieu -Erika née 1 avril 1998 Richelieu 3-Françine Gagnon née 2 mars 1949 célibataire St-Hubert 4-Andrée Gagnon née 4 août 1950 St-Hubert marié 1 mars 1975 St-Hubert, Pierre Legau1t né 18 juillet 1947 St-Lambert Enfants: -Cédric né 31 août 1975 St-Hubert -Alexandre né 3 mai 1977 St-Hubert 5-Robert Gagnon né 3 juin 1953 Longueuil, habite Marieville marié 6 octobre 1973 St-Hubert, Marielle Michaud née 19 janvier 1954 St-Quentin N.B. Enfants: -Josée née 1972 Irenée Gagnon loua la terre à son beau-père Pierre McNei1 qui demeurait à un quart de mille env. de chez lui. La terre fut louée de 1904 à 1906. Sur cette terre, en plus des bâtiments, il y avait un jardin, des cerisiers et des pommiers. Des érables à sucre se trouvaient en arrière de la terre. Tante Eveline a racontée certain souvenir de la maison ancestral. Entre autre, la maison était de bois naturel qui n'a jamais été peinturé. Le pain étant plus important que la peinture. La cave bien sûr, n'était pas cimentée, on y marchait sur la terre à la noirceur; on y accédait par une trappe dans la cuisine. Cependant deux ports sur madriers et entourés de planches y avaient été aménagés pour y garder les patates depuis la récolte jusqu'au printemps. Une ingéniosité, on avait percé sur le plancher au-dessus de ces ports, une petite ouverture pour accéder aux patates; un enfant pouvait y descendre avec une chaudière pour la remplir et c' était vraiment un plaisir de rendre ce service à sa mère. En hiver, généralement il fallait descendre à la cave pour égermer les patates et prévoir celles qui serviraient à la semence. Au rez-de-chaussée de la maison, il y avait la grande cuisine et trois chambres à coucher. Plus tard, la chambre de "Mémére" deviendra le salon. On supprimera la chambre des garçons et l'on fera une division pour une salle à dîner. Un escalier sans rampe et une trappe conduisait au premier et unique étage. Avec la famille qui grandissait on finit par avoir trois chambres à coucher et un grenier. Dans ce grenier, il y avait un pupitre et des livres. Il faut dire que la vieille école, remplacée par une neuve en 1907, était construite sur notre terre. Irenée avait achetée -échanger contre le terrain nécessaire à la nouvelle école -pour en faire une soue à cochons (porcherie). Irenée l'utilisa aussi comme hangar et remise à bois de chauffage. Cette bâtisse fut démoli en mai 1977. A part le pupitre de la maîtresse, nous avions aussi hérité du confessionnal du curé qu'il utilisait lorsqu'il visitait ses écoles. Au grenier Alphonsine serrait aussi, les rouets, le métier à tisser, la tournette, le dévidoir, la baratte à beurre, etc. Plus tard on y entassera les unes sur les autres, les chaudières pour l'eau d'érable; il fallait les protéger contre la rouille. Dans la cuisine, derrière la table il y avait un grand banc. Les tartines de crème le vendredi matin, les bonnes crêpes au lard bien chaudes, la galette de sarrazin, le jardin tous près, la talle de cerisiers, les cerises de France, les nombreux pommiers, la huche à pain, la planche à laver, des cuvettes de zinc, la planche à laver, [en passant ils avaient 2 rouets. Le moulin où l'on brassait le linge avec un bras, la baratte à beurre, le grand chaudron de fer, proche de la maison que l'on chauffait au bois et qui servait à faire bouillir le linge, confectionner le savon du pays, à faire bouillir l'eau d'érable durant certains printemps. Dans la maison il y avait aussi un vieux sofa sur lequel Irenée contait des histoires et chantait des chansons. Il avait une belle voix et jouait du violon et aussi de l'accordéon. Irenée ayant passé plusieurs années aux Etats-unis, il parlait très bien l'anglais. Sur le même sofa couchait le quêteux. Jamais on refusa l'hospitalité au quêteux, qui avait l'autorisation du curé, en portant une ardoise au cou. Seul Irenée avait le droit de remonté la grande horloge. Dans cette grande horloge on y mettait les sous pour les quêteux. Régulièrement les colporteurs (pedlers) passait et faisait étalage de leur marchandises. Parfois on recevait de grosses caisses, envoyées par tante Clara, la femme de l'oncle Erasme, le frère aîné de Irenée. Ces caisses pleines de linge, de coupons, de fuseaux de fil et de bebelles pour les enfants. A cette époque, Irenée se rendait aux Etats-Unis tous les hivers pour y gagner un peu d'argent pour l'achat de machines agricoles ou pour payer un terme de terre. Son fils Aimé racontait que Irenée mettait ses outils dans un coffre cadenassé. Ses enfants ne pouvait s'en servir sans la permission de leur père. A une certaine époque, Irenée avait perdu 11 veaux dans un hivers. Les veaux étant exposé aux écart de température, ont prit pneumonie. Les antibiotiques n'existait pas à cette époque. Irenée aurait participer à la construction de l'église de Tingwick qui fut achevé en 1907. Sur la terre, il y avait beaucoup d'ouvrage. Le sarclage du jardin et en plein champ, la semence des patates, la cueillette moins drôle des bêtes à patate et à l'automne l'arrachage, le séchage et le triage de ces mêmes patates ou pommes de terre comme disaient les gens de la ville. Il y avait aussi la cueillette des fraises, des framboises, des groseilles, des gadelles, des cerises, du pimbina, des cenelles avec lesquelles on aimait se confectionner des colliers. Les noix et les faines faisaient aussi nos délices. Au printemps, il y avait la tonte des moutons, le lavage de la laine, le séchage sur l'herbe et ensuite l'échiffage assis par terre au grenier. Toute cette laine bien nettoyée, bien échiffée était mise dans des poches et envoyée au moulin à carde à Warwick. Elle nous revenait quelques jours plus tard en beaux flocons blanc prêts à filer. On descendait les rouets du grenier et plus tard, le métier à tisser. Puis c'était l'artisanat. On filait, tricotait, brodait, crochetait des tapis et on tissait au métier. Tante Eveline se souvient d'avoir réussi, sous l'oeil vigilant de sa mère, le noeud du tisserand -ou noeud à weaver -tout le monde ne savait pas le faire ce noeud là. C'était le secret des gens qui étaient aller weaver aux Etats. Un jour une machine à tricoter entra dans la maison. En très peu de temps on pouvait réussir des bas, des camisoles d'hommes etc. Aussi un jour entra dans la maison un gramophone. Irenée l' avait rapporté des Etats. Il faisait l'admiration des enfants d'école. C'était l'unique gramophone de la paroisse. Il avait un très grand cornet et ses disques étaient rond. Durant toutes ces années, il n' y avait chez Irenée ni électricité, ni téléphone et pourtant Irenée et Alphonsine avaient connu ces inventions durant leur séjour aux Etats-Unis. Irenée disait "Ah! si nous étions en ville, nous verrions clair, nous mangerions des huîtres..." Un gros poêle à deux ponts chauffé avec des bûches de bois, plus le bois était dur et sec, plus le feu durait longtemps et donnait de chaleur. Le bon pain et les bonnes fèves au lard cuits sur ces feux en disent long qu palais des gourmets. Vers 1916, Alors que Aimé avait 12 ans, Irenée décida d'aller entailler les érables sur la terre. A l'époque il n'y avait pas de cabane. On entaille environs 150 gros érables, Puis on amène une grosse marmite pour bouillir l'eau. On fait un toit avec de la branche afin d'installer la marmite dessous. On testait la qualité du sirop en mettant une goutte de sirop sur l'ongle du pouce. On avait pas de thermomètre. Vers 1919, Irenée part aux Etats-Unis, travailler 1 'hivers. De retour on construisit une cabane à sucre et on fit l'achat d'un "champion" [évaporateur] de 3 pieds de large. Ce qui donna un sirop de meilleur qualité. On entaillait maintenant 400 érables. Dans ce temps là le sirop se vendait de 35 à 60¢ le gallon. Cette érablière fut bûcher dans les années "30". Il y avait de très gros érables. Irenée ne bricolait pas beaucoup. Il avait bien des idées mais aimait mieux engagé quelqu'un pour faire des travaux. Quand il partait aux Etats-Unis l'hiver, il laissait sa femme et ses enfants s'occuper de la ferme à Tingwick. J'ai le nom de deux des chevaux de Irenée. L'un portait le nom de "Bill" et un autre portait le nom de "Pit". Le 23 août 1917, Irenée passa un contrat a reméré. (c'est à dire, que s'il empruntait de l'argent et qu'il ne remboursait pas, le prêteur pouvait saisir la terre). Irenée a emprunté 1000 piastres avec intérêt de 6% a compter du 1er novembre 1921. Irenée a fini de s'acquitter de cette dette à Désire Caron le 29 octobre 1929. Le 19 octobre 1921 suivant il a fait un autre contrat à reméré avec Médéric Pépin pour la somme de 4000 dollars avec intérêt de 6%. Irenée finit de payer cette dette le 7 juillet 1930. En 1918, Irenée avait pour voisin Mastai Lambert. Celui-ci avait coupé un arbre sur le terrain d'Irenée. Irenée disait que c'était sur son terrain, et l'autre disait le contraire. Donc le 30 mai 1918, Irenée fit venir l'arpenteur géomètre, Mr.Armand-C.Crépeau, pour établir une ligne de division entre les deux terrains. Le procès verbal se lisait comme suit: "½ celle de Irenée Gagnon, comme étant 3/4 sud ouest du lot 11 du 5e rang de Tingwick, maintenant décrit comme étant le n°458 sur le plan et dans le livre de renvoi officiels du cadastre du dit canton, pour l'avoir acquis par acte passé devant notaire devant François-Xavier Lessard. N.P. le 17 mai 1904 enregistré à Arthabaska le 26 mai 1904 sous le n039918 vol.47 registreB.- 2e Celle de Mastai Lambert, comme étant le quart nord est du lot no 11 du 5e rang de Tingwick, maintenant comme étant le lot 457 sur le plan et dans le livre de renvoi officiels du cadastre du dit canton pour l'avoir acquis par acte passé devant notaire François-Xavier Lessard N.P. le 4 mars 1915 et enregistré à Arthabaska le 20 mars 1915 sous le n054146 vol.62 Reg.B. Après avoir fait l'examen des titres ci-dessus mentionnés j'ai procédé comme suit, savoir: Partant d'un vieux poteau placé du coté sud-est du chemin Craig, à sept chaine et quarante et un chainon (7.41) au sud-ouest de la ligne entre les lots 10 et 11 du rang 5 et a 22 chaines et 12 chainons de la ligne entre les lots 11 et 12 du même rang, après avoir posé une bornes au pied du dit vieux poteau, j'ai mené dans une direction magnétique sud 36 degrés et 27 minutes est (s36° 27'e) une ligne droite, mesurant 74 chaines et 50 chainons jusqu'à la borne que j'ai posée dans la ligne entre les rang 5 et 6 du dit canton. Cette dernière borne, se trouve à 7 chaine et 5 chainons au sud-ouest de la ligne entre les lots 10 et 11 du dit rang 5 et à 21 chaines et 13 chainons au nord est de la ligne entre les lots 11 et 12 du même rang. La ligne ainsi établie sera à l'avenir la ligne de division entre la propriété des dites partie ou de leur successeurs. Ces bornes sont en pierre de faience en dessous et un poteau aux cotés. Les directions sont magnétique. La variation de l'aiguille est de 160 et 30 minutes ouest telle observé par moi-même à Sherbrooke le 1 mai 1918". Les chaine et les chainons sont des unités de mesure qui sont moins connue aujourd'hui. La chaîne d'arpenteur, ou chaîne de Gunter, a une longeur de 66 pieds (22 verges ou 4 perches). Elle se compose de 100 chaînons. Le chaînons mesure donc 7.92 pouces. Vers 1925-26, Irenée qui n'a jamais aimé la terre, laisse le soin à ses fils de s'en occupé et part avec sa femme et ses plus jeune pour Montréal. Il y travailla de nuit dans une fonderie. En 1928, il envoya un télégramme à tous ses enfants, leur demandant de venir à Montréal. On fit venir un photographe pour l'occasion. C'est la seule photo de famille complète d'Irenée existante. Peu après Irenée fut atteint d'un cancer d'estomac. Sentant sa fin proche il rédigea son testament. Il fut gravement malade durant 6 mois. Son testament est daté du 6 novembre 1931, alors qu'il demeurait au 1211 rue Notre-Dame à Montréal. Voici le contenue: "le Je donne et lègue à titre particulier les sommes suivantes qui ne seront cependant payables qu'au décès de mon épouse Alphonsine McNeil. A Oscar $1000, à Ida, épouse de Joseph Fugère $1000, à Antoinette $500. 2e Je donne et lègue la propriété du résidu de tous les biens, meubles et immeubles qui composeront ma succession, par part égales à mes enfants, vivant ou représentant par descendance lors de mon décès, y compris, ceux-ci dessus nommés, lesquels pourront disposer comme bon leur semblera à compter du décès de mon épouse tel que ci-après ordonné. 3e Tous les legs ci-dessous sont faits sous la réserve en faveur de ma dite épouse de l'usufruit et de l'usage, sa vie durant des biens qui les composent; à cet effet je lui lègue l'usufruit et l'usage de l'universalité de mes biens, sa vie durant, la dispensant de donner caution et de faire inventaire. 4e Je défend à mes légataires d'aliéner durant la vie de mon épouse ma terre portant le no 458 des plans et livre du renvoi officiel du canton de Tingwick, dans le comté d'Arthabaska. J'entend en outre que mon fils Oscar ait la préférence de se porter acquéreur de cette terre sur tous les autres qui auraient l'intention de l'acquérir et ce pour le prix de $6000. Mon fils Oscar devra cependant notifier ses co-propriétaires de sa décision d'acheter la dite terre de ses dépendances au prix ci-dessous durant le mois qui suivra le décès de mon épouse à défaut de quoi il sera déchu de la préférence qui lui est présentement accordé. 5e Je désire reconnaître ici que c'est avec ma permission que mon fils Aimé occupe la terre ci-dessus et j'entends qu'il puisse continuer son occupation jusqu'à une période de 2 ans après mon décès sans charge d'aucun loyer. Il est cependant bien entendu que mon épouse et mes enfants pourront aller y demeurer quand et comme bon leur semblera à titre gratuit et que mon fils Aimé, lorsqu'il quittera la terre, pourra garder comme sien son troupeau à corne et la charge toutefois de laisser sur la ferme, les chevaux, une vache, un cochon et des poules au nombre qui s' y trouveront. 6e Je nomme ma dite épouse mon exécutrice testamentaire avec pouvoir d'agir comme telle au delà de l'an et jour fixé par la loi et jusqu'à l'entière exécution de mes présentes volontés, la dispensant de faire inventaires. " Albert Champagne notaire Joseph Giroux témoin Mlle Imelda Champagne témoin Irenée Gagnon testateur. Les montants remis dans la première clause du testament étaient les salaires de ses enfants les plus vieux qui avaient travaillé sur la ferme lorsqu'ils étaient majeurs. Chacun des enfants a tout de même reçu la somme de 75 dollars. Irenée Gagnon décéda 2 mois plus tard, soit le 10 janvier 1932 à Montréal sur la rue Notre-Dame. C'était un dimanche un peu avant minuit. Sa femme et presque tout ses enfants l'entouraient; il était parfaitement lucide. Le lendemain on le transporta par train jusqu'à la gare de Warwick, et ensuite à Tingwick, sur cette terre où il avait vécu et travaillé depuis 1904. Quelque temps avant son décès il avait dit "J' ai rêvé à un beau champ de blé tout mûr, tout doré...je pense encore à ces choses-là." A cet époque Aurèle et Réal vivait encore avec eux, et étaient aux études. Antoinette, Wilfrid et Maurice était là aussi et avait trouvé chacun un emplois. Irenée travaillait dans une fonderie de nuit. Il préparait les carrés de sable pour le travail du lendemain. Irenée Gagnon fut inhumé au cimetière de Tingwick près de sa fille Alice. Le 4 mars 1932, la déclaration de transmission de la succession d' Irenée Gagnon se fit à Montréal. Alphonsine McNeil devint propriétaire de la moitié de la terre de Tingwick. Chaque enfant devint propriétaire du dixième de l'autre moitié. Ces dispositions ont créé certain problèmes. On ne pouvait s'entendre sur qui devait réellement cultiver la terre. Aimé l'a cultivé jusqu'en novembre 1934. Ensuite Maurice y demeura jusqu'en 1939. Il y bûcha tout le bois. Elle fut inhabitée les six ans qui suivirent. La branche y poussa partout. Aimé réaménagea la terre ensuite. Le 15 mai 1942, devant les notaires Albert R. Champagne et Joseph Edouard Jeannotte, Alphonsine fit son testament alors qu'elle demeurait au 4620 Bréboeuf à Montréal. "le Je révoque expressément toute disposition testamentaire antérieure aux présentes. 2e Je donne et lègue en toute propriété à mon fils Réal l'universalité des biens et droits meubles et immeubles, réels ou, personnel, qui composeront ma succession sans exception, ni réserve y compris le produit de toute police d'assurance prises sur ma vie à la charge par mon légataire de payer mes justes dettes et de pourvoir à mes funérailles. 3e Je nomme et constitue légataire universel mon seul exécuteur testamentaire." Au moment de la rédaction de ce testament, il y avait la guerre mondial de 1939-1945. Les gens était appelés à s'enrôler dans l'armée. Aurèle l'était déjà. Alphonsine McNeil voulait que son fils Réal ne soit pas enrôlé en faisant le testament en sa faveur. Cependant, l'exécution de ce testament devait provoquer d'autres problèmes. Alphonsine survécut 12 ans à son mari Irenée. Alphonsine devint elle même très malade, et ses forces allèrent en déclinant. Par son travail à la journée, Irenée avait réussi à libérer la terre de toute dette, mais c'était encore la grande crise économique. Alphonsine ne fut pas capable de diriger cette grande terre et il fallut tout liquider. Sa fille Antoinette la reçut chez elle à Montréal. Elle vécut alors dans la sécurité. Alphonsine aimait rendre service dans la mesure de ses forces. Alphonsine parlait peu. Son sourire en disait long quand elle nous écoutait. Elle faisait le bien sans faire de bruit. Par contre l'un des souvenirs que son petit-fils Gérald Gagnon a d'elle, c'est qu'il se demandait pourquoi elle pleurait souvent. Atteinte de paralysie, Alphonsine mourut le 11 avril 1944 à Montréal. Sa dépouille mortelle fut transporter à Tingwick et inhumé au même endroit près de son mari et de sa fille Alice. Elle était près d'avoir 69 ans. La grippe espagnole La grippe espagnole en 1918. C'était en automne à la fin de la première guerre mondiale. Cette vilaine grippe faucha plusieurs membres de nos familles. L'église fut fermée, les écoles de même. On ramassait les cadavres si tôt après la mort et on les enterrait immédiatement à cause de la contagion. un cousin, Donat McNeil, gros, grand et fort; passa devant chez nous [rang Craig] vers une heure de l'après-midi pour aller moudre du grain chez Monsieur Baril en bas de la côte. Or à cinq heures ce même jour, il était enterré au cimetière. Il n'avait que seize ans. Notre famille immédiate fut préservée de cette contagion. Avec Irenée les enfants allaient arracher des patates et autres légumes chez d'autres parentés qui étaient malades car l'automne avançait et il y avait danger de gelée. Alphonsine s'assurait chaque matin que les enfants avait leur petit sac de camphre au cou et nous recommandait de la renifler souvent. Le soir, une bonne tisane chaude aidait à mieux dormir. Crise économdque des années 1930 La dépression des années 30 est amorcé par le krash boursier de New York en 1929. Toute l'économde nord-américaine en a été affectée. Les cultivateur vendaient leurs biens presque pour rien et ils payaient cher les denrées qu'ils devaient acheter. Un animal de deux ans se vendait de $4.00 à $8.00, alors qu'en 1917, on pouvait le vendre $75.00. Le porc se vendait 6 sous la livre; le boeuf 4 sous la livre; le beurre 8 ou 9 sous la livre; le bois de chauffage, $1.25 la corde et on peut dire que le reste était à l'avenant. On n'achetait que le strict nécessaire. Les payes de fromagerie ne rapportaient qu'environ $5.00 par semaine, quelle somme ridicule et que de travail pour de si minces revenus!