BIENVENUE

J'ai reçu de mon neveu Jean-Paul Gagnon 4 disques compacts de photos classées par dossiers mais sans aucune interface de visionnement (navigation). Jean-Paul suggérait qu'on puisse mettre le contenu de ces disques sur le réseau Internet. Pour des raisons d'espace, qui souvent est limité, à moins d'acheter et entretenir ces espaces ou d'être relié en permanence au réseau par un serveur web personnel ou autre, ce site verra peut-être le jour, mais pour le moment les perspectives sont étudiées. Il faudrait également tout traiter avec le respect de la vie privée et avec goût également.

Étant donné qu'il sous-entendait que peut-être je m'y mettrais, eh bien voici un embryon. Et vous comprendrez que la tâche est longue avant de tout mettre en place de façon convenable et d'un format qui est harmonisé avec les exigences de la diffusion sur un site WEB. Ce travail demande une certaine facture et je compte m'y mettre pour votre plaisir comme si on entrait dans une maison aux tapis feutrés et parfumés de l'air de la maison qui vous accueille. J'ai pu réduire en un seul disque les quatres originaux par la compression "jpeg" et j'ai organisé une interface visuelle avec une certaine convivialité pour le parcours de tous les documents (textes, images et sons) compris sur le disque.

Il s'agit ici d'un album de famille développé autour de différentes sources collectées par Jean-Paul Gagnon, appuyé par la collaboration de plusieurs membres de notre famille dont Monsieur et Madame Aimé Gagnon (Aimé Gagnon et Armande Boutin) qui racontaient en présence de nous leurs enfants, les récits de voyage, les anecdotes, les événements tristes également, les curiosités de la vie et l'amour si essentiel à l'unité. Demeurant sur la ferme que mon arrière-grand-père Eugène avait acquise au chemin de Craig, nous avions l'honneur de recevoir tous ces pélerins qui venaient voir les traces de leur ancêtres. Chacun y cherchait un souvenir laissé ici ou là, un secret oublié ou des larmes, ou encore des leçons parfois durement apprises. Mais l'amour était ce qui finalement nous réunissait la tempête passée et les larmes séchées.

Tout ce travail ne serait pas possible sans la collaboration et le soucis de la mémoire familiale qui dans la vie nous rejoint tous par différentes avenues.

Je tiens particulièrement à souligner le travail de Gilles Gagnon et de son frère Jean-Paul pour leur travail de recherches et tous les déplacements que cela à nécessité. Pour faire un tel travail, il faut avoir de la passion qui nous anime et parfois silencieusement et au quotidien.

Ce qui est étonnant de constater quand on pénètre dans le monde de nos ancêtres, c'est combien importante prend la place de la mémoire, dans l'apprentissage de cette vie et également dans le passage vers le futur que ce bref passage ici-bas nous laisse entrevoir.

Combien avec l'âge, on aimeraît être présents au futur de nos enfants ou des générations à venir malgré notre corps fatigué par cette vie.

Le 27 octobre dernier (2002) je suis allé voir notre tante Évéline Gagnon, soeur de la Congrégation Notre-Dame. Elle est encore toute présente malgré ses 95 années bien sonnées et nous avons passé en revue les photos que mon neveu Jean-Paul m'a fait parvenir sur CD. J'avais préparé pour elle un exemple fonctionnel et une ébauche complète dans l'essentiel de ce document. Nous avons passé 4 heures merveilleuses où le temps ne comptait plus et elle me racontait toutes sortes de détails en regardant les photos dont une où on avait soupçonné qu'elle tenait une cigarette à la main alors que c'était un brin de foin, probablement un épi de mille (foin). Elle m'a rapporté également des corrections que j'ai faites sur place. J'avais amené un ordinateur portatif emprunté à mon neveu Normand Croteau, premier fils de ma soeur Carmen. Elle était émerveillée par ce que les ordinateurs nous permettent de faire "de nos jours".

Je dois à tante Évéline l'approfondissement et la rectitude accompagnée d'une bonne observation, si nécessaire dans la publication de documents. Nous avons eu la joie de travailler ensemble en 1969-70 à l'imprimerie des religieuses de la Congrégation de Nore-Dame (C.N.D.). Moi qui avait quasiment une dévotion pour la forme des lettres, je me suis gâté. Et je m'en voudrais de quitter ici, sans mentionner cette propension qu'elle a toujours eu pour la miséricorde, c'est-à-dire, "savoir pardonner aux autres", une leçon apprise de ses parents et qu'on peut partager, car pardonner fait du bien à l'ÂME.

Je vous laisse en vous souhaitant de belles minutes ou heures peut-être, sur ces pages tapissées pour vous.

Bien vôtre,

Antonin Gagnon