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 Encore quelques notes sur la famille immédiate de PAMELA McNEIL.

        Jacques McNeil, père de Pamela, était le petit-fils de Angus (Ignace) MacNeil et de Catherine MacLean, lesquels arrivent au Canada vers 1775. Thomas (Tommy) Corriveau, 1852-1929, épouse Pamela McNeil, un mardi, le 22 avril 1879, à Saint-Vallier. Thomas, né et baptisé le même jour et au même endroit, un samedi, le 31 janvier 1852, à Sainte-Claire, Dorchester. Décédé le 7 janvier 1929, à l’âge de 76 ans et 11 mois, à Saint-Vallier; sépulture le 9 janvier suivant, au même endroit.

        Pamela McNeil, née le 4 mai 1853, à Saint-Vallier; baptisée et prénommée Marie-Émilie le jour suivant, au même endroit. Décédée le 9 novembre 1928, à l’âge de 75 ans et 6 mois, à Saint-Vallier; sépulture le 12 novembre suivant au même endroit. Elle était la fille de Jacques McNeil, propriétaire de goélette et d’Emérence Bilodeau.

        Un accident fait malheureusement perdre à Thomas, le pouce de la main gauche. C’est un jour très froid et à l’automne à la fin du siècle dernier, alors que c’est le jour du battage du grain. Cette tâche doit être exécutée à chaque année après les récoltes de l’automne, avec l’utilisation d’une machine appelée batteuse, laquelle est actionnée par un moteur à essence. C’est la fin de 1'après-midi et on vient tout juste de finir cette journée de travail. A ce moment, quelqu’un arrête le moteur et enlève la courroie qui actionne la batteuse. Thomas remarque que la poulie de cette dernière, continue à tourner encore. Donc, il laisse traîner légèrement sa main gauche portant une mitaine, pour l’arrêter. C’est alors que tout à coup, dû au froid qui sévissait cette journée-là, sa mitaine colle à la poulie, lui arrachant sa mitaine de la main avec le pouce restant dans cette dernière. Immédiatement on s’empresse de le transporter chez le médecin, pour lui faire refermer la plaie qu’il venait de se faire accidentellement à la main, par la perte de son pouce. Thomas, est âgé d’environ 45 ans à l’époque et vécut le reste de sa vie, étant privé de l’usage de son pouce de la main gauche.

        Thomas, connut durant sa vie trois tremblements de terre. Le premier a lieu en 1860, puis celui du 9 septembre 1870, alors qu’il était âgé de 18 ans et 7 mois. Enfin, le dernier se fit ressentir un samedi à 21h21, le 28 février 1925 et à celui-ci, il avait 73 ans et un mois. (Moi aussi, Soeur Evéline, j’ai été témoin de ce violent tremblement de terre. J’étais dans la cuisine avec mon père, lui lisait et moi, je crochetais un tapis. Ce fut dur, il fallut tenir la lampe dans nos mains?) On se souvient très bien de ces choses.

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(le texte suivant était originellement au verso de la page 16du manuscript)

Ces notes me viennent de Monsieur Raymond Corriveau qui me dit qu'il y a encore des McNeil à Saint-Vallier de Bellechasse. Les registres de cet endroit de même que ceux de Saint-Jean-Port-Joli seraient intéressants à visiter pour d’autres informations sur nos ancêtres.