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En août 1928, je réalisais ce rêve caressé depuis longtemps: Entrer a la Congrégation de Notre-Dame pour y vivre comme religieuse. Ici, en page suivante j’inclus l’autobiographie que chaque novice devait remettre à la fin de son noviciat. Vous y verrez mon écriture de ce temps de même que mes idées à ce temps fort de ma vie. Le jour de ma profession religieuse ou je fis les voeux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance... Quel beau jour! C’était le 26 août 1930. Dès le lendemain de ma profession, je fus envoyée, pour l’enseignement à l'École Saint-Georges, devenue depuis École Sainte-Marie, paroisse Saint-Bernard dans l’est de Montréal. J’y demeurai jusqu'en janvier 1948. Puis on m’employa à l'École d'Application de l'École Normale près de la Maison mère, rue Sherbrooke. Après deux ans et demi, je fus nommée à l’imprimerie de notre Communauté, Maison mère. J’y suis demeurée jusqu'en août 1972. A cette date, un nouveau champ d’action fut le mien pour un autre deux ans et demi. Dans la région de Joliette, plus exactement à Saint-Ambroise de Kildare, j’eus à me dévouer auprès de soeurs en convalescence ou en vacances. C’est là que j’essayai de développer des talents de maîtresse de maison. A cet endroit, je demeurai jusqu'en janvier 1975. La maladie me ramena a l’infirmerie de la Maison mère et ce ne fut qu’en septembre suivant - après huit mois de maladie et de repos - que je reçus une nomination pour la comptabilité à la pharmacie de l’Infirmerie. Puis ce fut des services au téléphone, ensuite au parloir. Entre temps, je m'initiais à la reliure, suite normale de mes 22 ans à l’imprimerie. C’est dans ces emplois au parloir et à la reliure que je vécus l’exode de notre déménagement de la rue Sherbrooke à la rue Westmount, C‘était en juillet 1985. Depuis
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