INTRODUCTI0N



C’est au printemps 1993 que j’ai commencé ma recherche sur la généalogie de la famille Gagnon. Le but était de prime abord de combler un besoin de curiosité de savoir qui était nos ancêtres. Après plus d’un an de recherche, on peut dire que ce but est atteint. Ce travail exige beaucoup de lecture. Il faut aussi être en mesure de pouvoir faire des hypothèses et de les vérifier. Dans le cas de la famille Gagnon, ce travail fut facilité par le fait que 2 générations ont habité sur la côte de Beaupré, les 5 suivantes ont habité à l’Islet et St-Jean Port Joli et les dernières ont vécu à Tingwick. A Tourouvre en France, les travaux de madame Pierre Montagne ont permis de retracer 2 générations. Le fait qu’il n’y ait pas trop eu de déplacement permet de faire des recherches sur plusieurs générations en même temps.

Comme lieu de recherche, j’ai eu la bibliothèque de Gatineau, les archives nationales du Québec à Hull et les archives nationales à Ottawa. A cela se rajoutent les données recueillies par Jean-Paul Gagnon il y a quelques années sur les souvenirs de famille des dernières générations. J’ai aussi emprunté à Soeur Evéline Gagnon des parties d’un document qu’elle avait réalisé en 1990.

Les documents utilisés pour cette recherche sont de différents types. Les principaux sont les registres paroissiaux, les actes notariés et les recensements. Les registres de paroisse fournissent les dates de naissance, de mariage et de décès. Dans certains cas, ils fournissent aussi le lieu d’habitation et la profession des gens. Concernant les décès, j’ai mentionné si la personne avait reçu les derniers sacrements. J’ai considéré le fait que la personne pouvait être décédée à la suite d’une longue maladie. Dans le cas d’une mort subite, il n’y aurait pas eu cette mention. Les cas de mariage ou de remariage d’ancêtres avec un conjoint autre que celui de la lignée ont le même traitement que les autres. J’ai considéré que ces personnes avaient eu une influence déterminante dans les affaires de famille.

Les actes notariés nous renseignent sur les contrats de mariage, les achats de terrain, les emprunts d’argent, les donations et testaments, les inventaires et les obligations. Un gros problème fut l’interprétation de ces documents. Plusieurs actes de notaire surtout ceux du 17e siècle sont très difficile à lire.

Les informations recueillies par les recensements ne sont pas les mêmes d’une fois à l’autre. Ils sont demandés par les gouvernements en place. Le nombre d’habitants, l’état de l’économie, la production agricole, l’instruction des gens et la force militaire de la colonie sont les types d’information qui peuvent être demandés. Cependant les recensements réalisés après 1901 ne sont pas disponible au public. Les gens n’étaient souvent pas obligés de se faire recenser. Le résultat est que je n’ai rien trouvé concernant les Gagnon au recensement de 1831.

Plusieurs pages d’histoire ont été ajouté afin de mieux comprendre le contexte de l’époque. Les faits rapportés même s’il n’ont pas affecté directement les Gagnon ont sûrement eu un impact dans leur vie. Un exemple, aucun Gagnon n’a été tué par des iroquois mais ils constituaient une menace auquel il fallait faire face.