Gagnon. Il eut à pourvoir aux besoins d'Angélique Caron.
        Au recensement de 1762, il y avait chez Joseph Durand sa femme Marie-Joseph, les quatre garçons des deux mariages de sa femme, une fille et une femme comme domestique. Sa terre mesurait un arpent et demi de large. Il avait 15 arpents en semence. Il possédait 2 boeufs, une vache, 2 taures, 6 moutons, 2 chevaux et 4 cochons.
        Le 3 mars 1764, après le décès d'Angélique Caron, tous les propriétaires de l'ancienne concession d'Alexandre Gagnon se réunirent pour rediviser cette terre. Les limites entre chacun d'eux n'étaient pas claires. Jean Boucher et Marie-Reine Fortin ont pris les 4 premières perches de front au sud-ouest de la concession. Il avait acheté sa part de Joseph-Marie Gaulin qui était l'époux de Barbe Gagnon, la soeur de Charles-François Gagnon. Joseph Durand prit sa part qui était située à côté de celle de Jean Boucher. Joseph Gagnon fils prit la partie suivante. Régis Caron eut la partie la plus au nord-est. Régis Caron s'engagea à entretenir la clôture de ligne entre la part de Joseph Durand et Joseph Gagnon.
        En ce même 3 mars 1764, Joseph Durand acheta une terre de Jean-Baptiste Fournier de Ste-Anne de la Pocatière. Cette concession avait 14 perches et demie de front et était située dans le deuxième rang de St-Jean Port Joli. Ses voisins étaient au nord-est les héritiers de Pierre Aucouturier et au sud-ouest à la mineure de Nicolas Durand. Joseph Durand a payé 100 écus pour ce terrain.
        Le 23 février 1765, Joseph Durand échangea ce même terrain de 14 perches de front contre 2 autres terrains de mêmes dimensions à Pierre Aucoututier. Celui-ci a agrandi sa concession qu'il avait au deuxième rang. Il en fut de même pour Joseph Durand, qui se retrouva avec une terre qui était située au nord-est de la sienne dans le premier rang. L'autre terre qu'il obtint était située dans le deuxième rang et était aussi voisine d'une autre de ses terres. Un fait à remarquer pour le premier rang; les concessions ne commençaient plus au fleuve mais sur le chemin du roi. Joseph Durand paya 200 livres pour le terrain en plus. Il devait faire un premier versement de 40 livres au printemps 1765 et un versement de 160 livres à l'automne suivant. Cependant cette somme de 200 livres fut versée le 5 décembre 1768.
        Le 4 juillet 1767, Joseph Durand échangea à Pierre Caron 4 perches de terre de front sur l'ancienne concession de Charles-François Gagnon à L'Islet St-Jean contre un autre 4 perches de front sur cette même ancienne concession. Auparavant, Pierre Caron a sûrement acheté la part de Joseph Gagnon. La parcelle revenant maintenant à Joseph Durand était maintenant voisine de Régis Caron. Il fallut refaire les clôtures pour délimiter ces terrains. L'ancienne concession de Charles-François ou ce qui en restait était encore réservée à ses fils mineurs.
        Le 27 juin 1768, Joseph Durand vendit à Germain Dutremble 2 arpents de terre de front sur le fleuve par une demie lieue de profondeur à St-Jean Port Joli. Ce terrain était borné au nord-est par Joseph Dutremble et au sud-ouest par les mineurs de feu Charles Gagnon. Cette terre était entièrement en bois debout. Le prix de ce terrain a été de 500 livres.
        Le 10 septembre 1768, Joseph Durand, Marie-Joseph Pelletier ainsi que leur fils Charles-François et leur neveu Joseph Gagnon vendirent à Jean-Baptiste Couillard-Després tous leurs droits seigneuriaux qu'ils avaient dans la seigneurie de L'Islet St-Jean. Ces droits avaient été