Jean Despré, capitaine de milice et Pierre Boucher de L'Islet Bonsecours. Il y avait plusieurs mantelets, 3 paires de poches, 3 paires de bas, 3 paires de chaussettes, 2 corsets, une mante de coton, une cape, un jupon de coton, un rouet, 2 draps, 2 nappes, une paire de soulier, un collier d'épingle, un ruban, 3 serviettes, 4 mouchoirs de coton, d'autres mouchoirs, des coiffes, un coffre de petit butin, 29 chemises, 2 têtes d'oreillers, une courtepointe du pays, 2 couvertures de laine et d'autres articles difficiles à identifier.
        Le 15 juillet 1788, Il y eut l'inventaire des biens du premier mariage de Charles-François avec Marie-Anne Miville. On y fait la description des biens meubles et des animaux qu'ils avaient. Les terres et les bâtiments ne furent pas relevés. L'estimation de tous ces biens fut de 777 livres et 14 sols. Cette somme fut divisée en 2 dont la moitié resta à Charles-François et le reste fut à partager entre ses 6 enfants. Ce partage se fera pour chacun des enfants lorsqu'ils deviendront majeurs. Chacun d'eux reçut un montant d'argent en plus de recevoir une portion de la terre.
        Le contenu de cet inventaire se divise en animaux, machineries, outils et articles de maison. Comme animaux, il y avait 2 chevaux, une pouliche, 3 vaches à lait, une taure, 4 cochons, 8 brebis dont 3 avec leur petit, un veau de lait, 2 petits "nortureaux" (petits cochons), 10 poules, un coq et 26 petits poulets. Comme machineries et autres, il y avait une charrue, une traîne, une vieille carriole, 2 paires de menoirs avec leur chaîne, une peau de cheval et un "cabrouet" (charrette) avec ses vieilles roues. Comme articles de maison et outils, il y avait 3 chaudrons, 2 poêles, une petite marmite, 5 haches tant bonnes que mauvaises, 2 pioches, un pic et une pelle à feu, un "croq", une mauvaise faux, 2 ciseaux, un marteau, 4 faucilles, un plat et 4 assiettes d'étain, 2 plats de fer blanc, une chaudière de fer blanc, 12 terrines, un morceau de fer, un miroir, une lampe, 9 cuillers, un vieux poêle de tôle avec son tuyau, un baril, un vieux "reau" à toile, une paire de lames, 2 rouets, une poche de plumes, un coffre, un attelage, un vieux collier, 2 vieilles paires de raquettes, un coffre avec sa ferrure, une plaque de fer, 3 nappes, un drap, un lit, une vieille table, 9 chaises et 5 poches. Comme changement majeur par rapport aux inventaires décrits précédemment, on remarque que le poêle à bois remplace maintenant le foyer en pierre.
        A cette date, Charles-François devait recevoir de l'argent de son beau-frère Augustin Miville soit la somme de 36 livres. Ce montant faisait partie de l'héritage des parents de Marie-Anne Miville. Charles-François Gagnon avait des dettes à payer soit 21 livres et 10 sols au notaire Louis Cazes pour prêt personnel et frais de notaire, 79 livres et 18 sols au marchand Verreau de St-Jean Port Joli, 40 livres au forgeron Jean Boucher de L'Islet, 2 piastres à son père Joseph Durand et 6 piastres à Louis Thibault.
        Charles-François Gagnon avait la responsabilité d'entretenir un chemin entre sa terre et celle de Pierre-Basile Chouinard. Le 6 janvier 1791, Charles-François laissa l'entretien du chemin à Jean-Marie Caron et Charles-Marie Caron. En plus de l'entretien du chemin, ils devront réparer la clôture au besoin. Ce chemin devait être privé puisque Pierre-Basile Chouinard se réserva le droit de l'utiliser pour lui et les siens.
        Le 17 janvier 1794, Il y eut le mariage de Victoire Gagnon avec Augustin Carrier .