Marcelline Caron le 14 février 1825. Charles continua tout de même à surveiller les intérêts de la ferme. Il fut présent en août 1826 lorsque son fils Régis eut une obligation avec son voisin Julien Chouinard.
        Au recensement de 1825, il y avait 6 personnes qui demeuraient chez lui. On retrouvait un homme non marié entre 18 et 25 ans, un homme non marié entre 25 et 40 ans, un homme marié entre 40 et 60 ans, une femme non mariée entre 15 et 45 ans, une femme mariée entre 15 et 45 ans et une femme mariée au-dessus de 45 ans. Dans ce recensement, Charles et Marguerite sont facilement identifiables comme étant les plus âgés de cette famille. Une erreur s'est glissée pour leur fils François-Régis qui est l'homme non-marié entre 25 et 40 ans. Il devait déjà être marié lors du recensement. La femme mariée entre 15 et 45 ans est Marcelline Caron. L'homme non-marié entre 18 et 25 ans était Pierre Jean. Il était probablement un neveu de Charles Gagnon. Lors du contrat de mariage de François-Régis, il reçut un lit garni et 6 livres de laine. Il n'est pas possible d'identifier la femme non-mariée entre 15 et 45 ans.
        Malgré la donation de sa terre à son fils et toutes les obligations qui s'y rattachaient, les conditions du contrat de mariage ne furent pas respectées. Régis n'a pas fourni la rente qu'il devait à ses parents et refusa de le faire. Il est possible qu'entre 1825 et 1840 que Charles Gagnon et Marguerite Jean aient vécu plus ou moins dans la misère. Il en résulta que Charles poursuivit son fils Régis en justice.
        Le 11 mars 1840, Charles Gagnon porta plainte contre son fils Régis Gagnon à la cour du banc du roi à Québec. Le numéro de cette cause est 425. Les 2 parties furent appelées à comparaître le premier avril 1840. On reprit toutes les clauses du contrat de mariage rédigé en 1825. Charles voulut que son fils Régis Gagnon soit condamné à payer 30 livres pour chacune des 15 dernières années. La somme totale à payer aurait été de 450 livres. Cette cause fut retirée le 3 avril suivant. La poursuite fut probablement abandonnée. Charles pourrait avoir laissé tomber l'affaire ou encore les 2 parties sont arrivées à une entente. Cependant, c'est dans ce contexte familial difficile que Marguerite Jean allait mourir 9 jours plus tard.
        Marguerite Angélique Jean est décédée le 12 avril 1840. Elle eut sa sépulture le 14 avril à St-Jean Port Joli. Au moment du décès de Marguerite, Charles était encore un cultivateur. A cause des problèmes qu'il eut avec son fils, il est possible qu'il ait déménagé ailleurs. Lors de son décès, il est considéré comme étant un ancien cultivateur. Charles Gagnon est décédé le 26 juin 1842. Il fut inhumé le 28 juin à St-Jean Port Joli.

9- FRANCOIS-REGIS GAGNON et MARCELLINE CARON

        François-Régis fut baptisé le 1 avril 1799. Il s'est marié à Marcelline Caron le 14 février 1825 à St-Jean Port Joli. Marcelline était la fille de Joseph-Marie Caron et de Geneviève Dubé. Ceux-ci étaient cultivateurs. Marcelline est née et baptisée le 12 mai 1808.