7-        Alice, née le 15 juillet 1912 à Tingwick. Elle est décédée le 23 janvier 1925 à Tingwick. Elle était atteinte de rhumatisme inflammatoire.

8-        Maurice, né le 3 avril 1914 à Tingwick. Il s'est marié à Noëlla Lupien le 15 août 1939 à Ste-Séraphine. Il est décédé le 26 juin 1992 à l'hopital Hôtel-Dieu d'Arthabaska.


9-        Aurèle, né le 28 janvier 1917 à Tingwick. Il s'est marié à Martine Roy le 15 janvier 1941 à St-Louis de France à Montréal.


10-        Réal, né le 21 avril 1919 à Tingwick. Il s'est marié à Fernande Langlois le 24 octobre 1942 à Ste-Catherine à Montréal.


        Irénée loua la terre à son beau père Pierre McNeil qui demeurait à un quart de mille de chez lui. La terre fut louée de 1904 à 1906. Sur cette terre, en plus des bâtiments, il y avait un jardin, des cerisiers et des pommiers. Des érables à sucre se trouvaient en arrière de la terre.
        Comme biens matériels, Il y avait dans la maison 2 rouets, un métier à tisser, une tournette, un dévidoir, un moulin à laver le linge, une planche à laver, des cuvettes en zinc, une huche à pain, une baratte à beurre, un grand chaudron de fer, une grande horloge et un sofa. Il avait aussi comme instrument de musique un violon et un accordéon. Irénée savait chanter et raconter des histoires. Il avait aussi des outils qu'il mettait dans un coffre cadenassé. Ses enfants ne pouvaient pas les utiliser.
        En 1907, Irénée acheta la première école du rang. Il la déménagea près de la maison. Cette école qui portait le numéro 7 à Tingwick était située en face de l'autre école de rang sur le chemin de Craig. Il s'en servit comme porcherie, hangar et remise pour le bois de poêle. Ce bâtiment désaffecté fut détruit en mai 1977.
        Lors de la construction de l'église de Tingwick, Irénée aurait hissé la croix en haut du clocher principal. Cette croix est encore en place. Cette église commencée en 1906 fut achevée en 1907.
        Irénée Gagnon partait certains hiver pour travailler aux Etats-Unis. Ses fils s'occupaient de la ferme durant son absence. Avec l'argent gagné, il put acheter un évaporateur pour le sirop d'érable. On aurait commencé à entailler les érables sur cette terre vers 1916 mais l'évaporateur fut acheté 3 ou 4 années plus tard. Auparavant on utilisait un grand chaudron.
        Le 23 août 1917, Irénée passa un contrat à réméré avec Désiré Caron. C'était un prêt que s'il ne réussissait pas à rembourser, le prêteur pouvait saisir la terre qu'il avait. Il emprunta 1000 dollars avec un intérêt de 6% à compter du premier novembre 1921. Il a fini de rembourser cette dette le 29 octobre 1929. Le 19 octobre 1921, Irénée passa un autre contrat à réméré à Médéric Pépin pour la somme de 4000 dollars avec 6% d'intérêt. Cette dette fut remboursée le 7 juillet 1930. Le but de ces prêts était d'acheter de la machinerie agricole.
                En 1918, il y eut une chicane de clôture avec son voisin Mastaï Lambert. Celui-ci avait coupé un arbre sur le terrain qu'Irénée disait être le sien. Mastaï Lambert en disait autant. Le 30 mai 1918, Irénée fit